L'histoire d'Eugénie Brazier semble sortir d'un roman de Balzac. Cette paysanne originaire d'un village dans la région de Bourg en Bresse se fait mettre à la porte par ses parents lorsqu'elle tombe enceinte d'un homme marié. Pour gagner sa vie elle quitte son village pour monter à Lyon et travailler comme aide de cuisine dans les petits bouchons lyonnais sous la direction des "mères", directrices du personnel de plonge en cuisine. Se découvrant une vraie vocation de chef, Eugénie ouvre avec ses épargnes un petit bouchon rue Royale : son bistroquet monte vite en renommée. Le tout Lyon se retrouve pour manger au bouchon de la rue Royale: hommes politiques, artistes, entrepreneurs, banquiers .Depuis 1921 ce restaurant à la capacité de 60 couverts constitue toujours l'étape mythe des gourmets lyonnais. En hommage à sa fondatrice le chef Matthieu Viannay y professe une cuisine du terroir largement inspirée par les gôûts culinaires de la région de Bresse: tête de veau croustillante, pâté en croûte de volailles de Bresse, artichauts et foie gras, la carte de LA MERE BRAZIER célèbre les gôûts de la France profonde dans un cadre 1920 parfaitement intact. Bouchon historique converti en grand restaurant gastrononomique, un must pour les gourmets.
